Projet d’usine de production de batteries à Douvrin / Billy-Berclau - Concertation du 25 février au 23 avril 2021_
La mobilité électrique face aux enjeux climatiques et industriels_
Le bilan environnemental du véhicule électrique_
Sur l'ensemble de leur cycle de vie (ACV- Analyse du cycle de vie), les véhicules électriques présentent en France un bilan carbone plus favorable que les véhicules thermiques.
Le rapport d'étude : " LE VÉHICULE ÉLECTRIQUE DANS LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE EN FRANCE "[1] mené en partenariat avec l'ADEME notamment, conclut qu'en France, les émissions de gaz à effet de serre induites par la fabrication (y compris la production des batteries), l'usage et à la fin de vie d'un véhicule électrique, sont actuellement 2 à 3 fois inférieures à celles des véhicules essence et diesel.
Dans tout le cycle, c'est la production du véhicule qui a le plus gros impact environnemental. Ensuite, plus le véhicule parcourt de kilomètres sur toute sa durée d'utilisation (au-delà de 30 000 à 50 000 km), plus la motorisation par une batterie est intéressante du point de vue écologique : en effet, chaque kilomètre supplémentaire parcouru a un impact environnemental négligeable.
Pour les véhicules électriques, les principaux enjeux de l'empreinte carbone se concentrent donc au niveau de la production des batteries pour les véhicules électriques. La production et la fin de vie des batteries sont responsables de la majorité des émissions de GES du cycle de vie des véhicules électriques (jusqu'à 80 %), dans la mesure où l'extraction de matériaux comme le cobalt, le nickel ou le lithium, nécessaires à la fabrication des batteries, est fortement consommatrice d'énergie. Ce constat rend particulièrement pertinentes la localisation de la fabrication de batteries en France, qui dispose d'un atout fort, avec plus de 95 % de son électricité qui est décarbonée.
[1] Marie Chéron, Abrial Gilbert-d'Halluin, novembre 2017